Sur scène, une danseuse s’éveille à ses sensations, invite les spectateurs à ouvrir leur imaginaire et à la suivre dans son voyage poétique au cœur de la matière.
Faire cailloux met en lumière les cinq sens et plus particulièrement le toucher.
Les galets, objets scénographiques, sont un formidable terrain de jeu. Ils invitent la danseuse à y déposer son poids, à s’y plonger, et constituent un paysage onirique en constante évolution.
Leur perception tactile est génératrice de mouvements, composés au fur et à mesure de leur exploration.
Un dispositif sonore interactif transforme le rapport à ces objets et contribue à la dramaturgie de la pièce. La chorégraphe, Christine Fricker, a toujours accordé de l’importance à l’univers musical. La danse est soumise à une inconnue : certains sons sont générés en direct pour créer de l’inattendu. Le son prend corps, il devient visible.
Les galets magiques chuchotent à l’oreille de la danseuse des phrases issues du «livre noir des couleurs». Le costume et ses différentes matières nous parle de texture, de volume, de densité.
Christine FRICKER, janvier 2014
Chorégraphie: | Christine Fricker |
Interprétation: | Alice Galodé |
Dispositif sonore | Sékouté |
Lumière | Vincent Guibal |
et costumes | Debora Marchand |
Salvatore Casillo | |
Création costumes | Nicole Autard |
Scénographie | Sebastien Zanello |